LA GRANDE PARADE
Gonzague Lacombe et Laure du Faÿ ont cherché à transformer une rue par les regards des enfants, ils questionnent l’absence d’une gestion candide et innocente de l’espace public en laissant la liberté aux enfants d’enfin s’exprimer sur les murs.
En les impliquant dans les processus créatifs ils leur permettent d’avoir mot sur la rue qu’il traverse au quotidien et donc de mettre un petit bout d’eux dans le monde des adultes.
À partir d’ateliers, les enfants ont confectionné pochoirs et formes, pour créer spontanément une série de visages rappelant des masques Africains, qui ne personnifient ici aucun dieu ni aucun esprit mais viennent simplement rappeler que la rue appartient aussi aux enfants.